Aujourd’hui, dimanche des Rameaux, nous entrons dans la Semaine Sainte. La liturgie nous a donné de méditer des textes très différents qui mettent en lumière les attitudes-clés de Jésus pendant sa passion. Le premier, lu avant la bénédiction des rameaux, nous a rappelé l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem avec la foule qui l’acclame sur son passage : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! ». L’entrée de Jésus à Jérusalem prend la forme d’un véritable bain de foule, joyeux et festif. Pourtant, Jésus reste dans l’humilité et la douceur car il entre dans la ville monté sur une ânesse. Cette attitude est également mise en évidence par Saint Paul dans la deuxième lecture qui nous dit : « Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » Ici, jaillit un second trait caractéristique de Jésus : l’obéissance qui va avec l’écoute. Jésus obéit parfaitement au Père, quoiqu’il en coûte. Il est déterminé. Il passe au travers des acclamations comme au travers des crachats, des insultes, des calomnies, de la souffrance de la croix, car il est tourné vers le Père et il est venu pour une seule chose : faire sa volonté, c’est-à-dire nous sauver. Ces deux attitudes sont au cœur de la première lecture : « Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. ».
Oui, Jésus est le Prince de la Paix. Il entre à Jérusalem comme un Agneau, humble et doux. Comme un Roi d’Amour, parfaitement libre, déterminé à aller jusqu’au bout de l’Amour en donnant sa vie pour sauver toute l’humanité. Patient, il ne prendra pas les armes de la violence et de la haine. Il ne descendra pas de la croix pour donner une preuve qu’Il est Dieu et anéantir ceux qui l’ont cloué. Non, Jésus est « tout puissant dans l’Amour ». D’ailleurs, il n’élèvera même pas la voix pendant sa Passion, se contentant de montrer l’exemple, de montrer jusqu’où va l’Amour de Dieu pour chacun de nous.
Humilité, douceur, patience, paix, amour, refus de la violence sont autant d’attitudes que l’on retrouve chez Saint François. D’ailleurs, il s’était tellement conformé au Christ qu’il sera le premier chrétien à recevoir les stigmates (voir le récit ici) et qu’il sera appelé par ses contemporains « Alter Christus » c’est-à-dire « l’autre Christ ». Et ces attitudes de cœur ont aussi marqué nos jeunes de l’Année Saint François à leur retour d’Assise. Retrouvez donc le cinquième volet de leurs témoignages intitulé : « Saint François, l’autre Christ ». Les autres épisodes sont accessibles en suivant les liens ci-après : 1 , 2 , 3 et 4. Pour une brève présentation de nos jeunes, consultez cette vidéo.