Le cœur de Jésus ! Vendredi dernier, nous avons honoré ce cœur si aimant ! La présence des sœurs clarisses à Paray-le-Monial nous rend si proches de Lui. Lorsque nous disons « le cœur de Jésus », plusieurs images peuvent surgir en nous plus ou moins modernes, et pourtant tellement d’actualité. Aujourd’hui est l’heure d’aimer et de se laisser aimer par Celui qui a tout donné pour nous.
Oui, notre famille franciscaine est proche de Paray-le-Monial et du Sacré Cœur. Lors des apparitions qui se sont déroulées dans la chapelle du couvent de la Visitation, Sainte Marguerite Marie Alacoque (cf. ici) est entourée de Saint François qui lui est alors donné comme maître spirituel pour marcher sur ses traces (cf. là). C’est que Saint François a bien entrevu le Cœur de Jésus, les sentiments qui l’habitent et a cherché à les vivre tout au long de sa vie. Tant et si bien qu’il a été surnommé « l’Alter Christus », c’est-à-dire « l‘Autre Christ ». Il a d’ailleurs reçu les stigmates en 1224, devenant ainsi le premier chrétien stigmatisé (cf. ici). Hasard du calendrier ou… Providence, notre famille franciscaine fête cette année en septembre le huitième centenaire de la stigmatisation de Saint François sur le Mont Alverne (cf. là), le sanctuaire de Paray-le-Monial célébrant de son côté le jubilé des 350 ans des apparitions de Jésus à Sainte Marguerite Marie (cf. ici).
Cette proximité et cette communion sont particulièrement soulignées par la présence de nos sœurs clarisses à Paray-le-Monial évoquée plus haut. Elles portent nos intentions en ce lieu encore aujourd’hui, mais pas seulement, puisqu’un an après la fondation de leur monastère (1878), le ministre général des frères mineurs leur confie une mission bien particulière qu’elles accomplissent toujours. Laquelle? Elles nous le racontent ici :
« L’année suivante (1879), le Père Bernardin de Portogruaro, ministre général des Frères mineurs, rencontre les sœurs dans leur petit logis provisoire et leur confie la mission de réciter chaque jour, au nom de la Famille franciscaine, la consécration au Cœur de Jésus qu’il a prononcée en 1874 et 1875. Nous y sommes toujours fidèles et ce « rendez-vous » quotidien qui nous tient en grande communion avec nos frères et sœurs franciscains du monde entier s’est encore fortifié en 2012 avec la visite de Frère José Rodriguez Carballo, lointain successeur du Père Bernardin, venu parmi nous renouveler cette consécration ».
Vous pouvez retrouver le texte original de la consécration et une version plus ‘synthétique’ désormais récitée par les sœurs chaque jour à la fin de cet article. Un texte que nous vous encourageons — si vous le désirez — à faire vôtre aussi, pour qu’enfin l’Amour de Jésus soit reconnu et aimé! C’est peut-être une part de la vocation de chaque chrétien : découvrir de quel amour nous sommes aimés, en vivre et en témoigner! C’était en tous cas une épine dans le cœur de Saint François qui disait souvent en pleurant : « l’Amour n’est pas aimé ». Il n’a eu de cesse de réparer cela durant toute sa vie. Nous terminons en priant le Seigneur avec la conclusion de cette consécration :
Ô Cœur de Jésus, transpercé pour nous, souviens-toi que la Famille franciscaine t’a été offerte et consacrée. Purifie-la dans ton sang, embrase-la de plus en plus de ton Amour, marque-la du sceau indélébile de ta Croix, afin que toujours et partout, et dans tous ses membres, elle se montre vraiment digne du stigmatisé de l’Alverne, digne de sainte Claire, digne de Toi enfin, ô Cœur blessé de Jésus crucifié.
Nous te le demandons par les mérites du Cœur transpercé de Marie, ta Mère et la nôtre, et par l’intercession de tous les saints qui, sur la terre, ont brûlé d’un spécial amour pour ton Cœur adorable.
NDLR : Pour aller plus loin, nous récapitulons les liens donnés plus haut :
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VOCATION FRANCISCAINE 