Après le ministère du lectorat que nous avons approfondi hier en nous mettant à l’école de Saint François (cf. ici), nous continuons notre série sur les différentes étapes vers le sacerdoce ministériel. Nous nous intéressons aujourd’hui à un autre ministère institué : l’acolytat. Nous continuons bien sûr à porter fr. Jérémie-Marie et tous les ordinands de cette année dans notre prière.
Jour 4 : l’acolytat
Après quelques années, le frère peut demander à recevoir l’acolytat. Un terme sans doute familier pour tous ceux qui sont au service de l’autel durant l’Eucharistie, car effectivement il s’agit bien de cela.
Ce ministère est donc en lien avec la célébration de l’Eucharistie et vise à ‘aider’ les prêtres et les diacres pendant la liturgie. Concrètement, l’acolyte doit être d’une part au service de la prière communautaire en cherchant à déployer ce sens de Dieu présent dans le cœur des fidèles, et d’autre part au service de l’eucharistie, en portant le pain et le vin aux diacres lors de l’offertoire. Un signe fort de l’institution à l’acolytat est ainsi la réception du pain et de la coupe. Ce geste montre bien le lien qui se crée avec le ministère du diacre puis du prêtre.
Au delà de la vie liturgique de l’Eucharistie, le rituel de l’institution est très explicite sur ce que le frère devenant acolyte est appelé à vivre :
« Pour vous conformer au sens profond de votre ministère, unissez vous de façon plus intime au sacrifice de Jésus Christ, et faites ainsi de votre propre vie une offrande spirituelle qui plaise à Dieu. Souvenez-vous aussi que vous formez avec les autres fidèles un seul corps, vous qui partagez avec eux un pain unique. Témoignez donc un amour vrai pour le corps du Christ, qui est le peuple de Dieu, surtout pour les pauvres et les malades. Et accomplissez le commandement que le Seigneur laissa à ses Apôtres, lorsqu’il leur donna son corps et son sang : ‘Aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimés‘. »
Prière
Père Éternel, au nom de Jésus-Christ
et par l’intercession de Marie, la Vierge Immaculée,
envoie le Saint Esprit sur nos frères.
Viens, Saint Esprit, dans leur cœur, et sanctifie-les.
Viens, Père des pauvres, et soulage-les
Viens, Auteur de tout bien, et console-les
Viens, Lumière des esprits, et éclaire-les
Viens, Consolateur des âmes, et réconforte-les
Viens, doux Hôte des cœurs, et ne t’éloigne pas d’eux.
Viens, vrai Rafraîchissement de ma vie, et restaure-les.