Notre vocation? Transfigurer le monde!

Aujourd’hui, nous vous proposons de méditer l’Évangile de la Transfiguration (Luc 9, 28-36). Cet Évangile est un texte fort d’un point de vue vocationnel. Jésus est sur la montagne, avec trois de ses disciples,  deux grandes figures de l’Ancien Testament et … le Père. Allons les rejoindre !

Escalader la montagne.

FujiCertes, la montagne de l’Évangile n’est ni l’Everest ni le mont Fuji. Cependant, Jésus décide cette montée alors que les disciples vivent des moments difficiles. Il vient juste en effet de leur annoncer sa passion et sa mort. Les disciples sont tristes et ils se posent des questions : « Et après ? que va-t-il se passer ? » , « Comment allons-nous faire sans lui ? », etc.  Ils sont abattus et angoissés par la disparition annoncée du Maître. Ils sentent tout le poids de leur fragilité. Jésus ne leur donne pas d’explication pour les rassurer,  mais il va leur faire vivre une expérience. Il les emmène sur la montagne pour prier et, quand on prie, la lumière se manifeste.

Le paradis ?

visageChrist.jpgSur la montagne, les disciples ne vivent pas une évasion du monde et de leurs problèmes. Ils contemplent, ils voient Jésus transfiguré. Son visage et ses vêtements changent. Il est habité par la lumière. Cette vision rassure et réconforte les disciples : « On est bien ici, faisons trois tentes », dira Saint Pierre… Ils voient aussi Moïse et Élie. Dans cette expérience, se trouvent le présent : Jésus ; le passé : ceux qui ont guidé le peuple (Moïse et Élie) ; et le futur : les disciples eux-mêmes qui devront annoncer la Bonne Nouvelle après Jésus. Ils sont dans la gloire.

Mais ils ne sont pas encore au Paradis. La nuée et le brouillard qui déjà se manifestent sur la montagne engendrent en eux la peur. Ils étaient si bien… et d’un seul coup, la peur revient. Ils sont perdus et leur humanité revient au galop. Ils ne sont pas encore assez solides, leur foi est encore immature.

La plaine.

lumière_brouillardPourtant, au milieu du brouillard, une voix parle. C’est la voix du Père : « Celui-ci est mon Fils, écoutez-le ». Dieu n’abandonne pas les siens. Sa voix rassure toujours, dans l’Ancien Testament, dans le Nouveau et lors du temps de l’Église. La voix du Père nous situe dans l’histoire du salut.

Oui, Dieu est notre Père et il veille sur nous, ses enfants. Oui, il connaît nos inconsistances. Oui, il nous voit parfois dans la brume. Mais, justement parce qu’il est Père, il se manifeste pour nous soutenir dans nos épreuves. Quand nous ne voyons pas, il nous voit. Quand nous nous croyons perdus, sa parole nous oriente.

Et après ?

mission3La vie continue. Il faut descendre en gardant le silence. Cette attitude est difficile mais nécessaire. Certaines expériences doivent être intériorisées et non diffusées. Nous, les disciples du Christ ne pouvons pas rester sur la montagne. Nous devons descendre et nous donner dans la plaine, là où l’humanité attend des signes d’espérance. Sur les chemins du monde, et surtout, lors des moments de doute et de fatigue, la voix du Père nous accompagne : « Écoutez-le, écoutez-le… ».


Notre désir ?

Transfigurer des vies et aider les hommes d’aujourd’hui
à exprimer ce qu’ils ont de plus beau et de plus lumineux !

Un défi ?

Non… une vocation !

Séduit ?

Contactez-nous !

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