Le Carême : des cendres sur la tête mais le feu dans le cœur !

Comme chaque année, nous entrons dans le temps de Carême pour préparer la fête de Pâques à travers les déserts de la purification et les montagnes de l’illumination. La pédagogie liturgique nous offre des paroles et des gestes pour vivre ce temps favorable qui nous permet de revenir au Seigneur (cf. Joël 2, 12) et de nous réconcilier avec Lui (cf. 2 Co. 5, 20). En effet, la conversion est un retour au Seigneur. Quel chemin suivre pour retrouver la fécondité de la communion avec notre Père et avec nos frères ? Nous vous proposons quelques pistes de réflexion :

La prière ou faire respirer Dieu dans nos vies.

Carême. Mercredi des Cendres.

Le premier geste du carême vise notre tête par l’imposition des cendres. L’homme est créé avec de la boue mais il reçoit le souffle de Dieu (cf. Gn 2, 7). L’histoire, notre histoire personnelle avec ses méandres, peut nous faire oublier la présence du souffle de Dieu en nous. Nos soucis terrestres et matériels peuvent asphyxier l’ouverture à Dieu. postulatLe carême nous touche de la tête (cendres) aux pieds (Jeudi Saint). Il s’agit d’un temps pour une conversion globale de l’être à Dieu. Il est sage de trouver le temps de faire respirer Dieu dans nos vies par la prière communautaire et personnelle.

La discrétion ou agir dans le secret.

TopSecretJésus insiste dans l’Évangile sur l’agir « dans le secret ». Il nous montre la voie à suivre. Contre une pratique extérieure, de façade, du « m’as-tu-vu », Jésus enseigne à ses disciples à ne pas faire le bien pour soi-même, mais pour que les autres soient bien. Il s’agit donc de faire le bien à la manière du Père et Créateur. L’aumône, la prière et le jeûne sont trois manières d’agir pour aimer le Père en nos frères. Ainsi, l’Évangile nous invite à la conversion intérieure qui voit le Père à l’œuvre. Oui, Dieu le Père, souvent le grand absent dans nos choix, continue à perfectionner ses créatures. Lui donnons-nous une place ?

Et surtout… pas de mine défaite !

Alors, sur le chemin de notre transformation, n’ayons pas des mines défaites. Gardons-nous de sombrer dans le syndrome de Calimero. Vous savez le fameux : « c’est vraiment trop injuste,  je n’ai pas de chance… ». Au contraire, célébrons la sollicitude du Père qui affine notre vie par la puissance de sa Parole.

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Notre conversion ? 

Des cendres sur la tête mais le feu dans le cœur !


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