Octave de Pâques ‘Sine Glossa’ – Vendredi de Pâques


Inspirés par notre père fondateur qui exhortait les frères à vivre purement, simplement et ‘sans glose‘ la Règle de l’ordre (cf. ici) et encouragés par le Pape François à ‘ne pas laisser tomber la Parole de Dieu dans le vide‘ (cf. ), nous vous avons proposé – avec nos jeunes frères – de rythmer votre Carême avec l’Évangile du jour accompagné d’un regard franciscain. Nous prolongeons aujourd’hui cette proposition encore un peu pour prendre le temps de goûter la grâce de cette fête et la joie de la Résurrection.

Que cette joie nous illumine !

Belle et Sainte Fête de Pâques à tous !


Parole de Dieu

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 21, 1-14)

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.

Regard Franciscain

« Dans l’Évangile de Jean, vers la fin, il est écrit que Pierre ‘revêtit la tunique, car il était nu, et se jeta dans la mer’. En vérité, Pierre resta nu, quand devant les paroles de la servante, il renia le Christ, mais il revêtit la tunique quand il reconnut le péché de sa triple négation. Et alors il fut véritablement Pierre, c’est-à-dire “qui reconnaît”, et ainsi il se jeta dans la mer, c’est-à-dire qu’il s’immergea dans l’amertume des larmes. Saint Luc nous dit : ‘Pierre se souvint de ce qu’avait dit Jésus : avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. Il sortit et pleura amèrement.’ Ainsi le pêcheur doit endosser la tunique, reconnaître son iniquité et se jeter dans la mer, dans l’amertume de la contrition. Pourtant, aujourd’hui, nombreux sont ceux qui endossent la tunique et reconnaissent leurs fautes, mais ensuite ils ne veulent pas se jeter dans la mer car ils refusent de faire pénitence pour leurs péchés. »

Saint Antoine, Sermon pour le III Dimanche du Carême, 5



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