Inspirés par notre père fondateur qui exhortait les frères à vivre purement, simplement et ‘sans glose‘ la Règle de l’ordre (cf. ici) et encouragés par le Pape François à ‘ne pas laisser tomber la Parole de Dieu dans le vide‘ (cf. là), nous vous avons proposé – avec nos jeunes frères – de rythmer votre Carême avec l’Évangile du jour accompagné d’un regard franciscain. Nous prolongeons aujourd’hui cette proposition encore un peu pour prendre le temps de goûter la grâce de cette fête et la joie de la Résurrection.
Que cette joie nous illumine !
Belle et Sainte Fête de Pâques à tous !
Parole de Dieu
De l’Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (Jn 20, 11-18)
En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Regard Franciscain
« Saint Jean dit de la Madeleine : ‘Marie était devant le tombeau pleurant. Pendant qu’elle pleurait, elle s’inclina et regarda à l’intérieur du tombeau. et elle vit deux anges vêtus de blanc qui étaient assis à la tête et aux pieds du lieu ou avait été déposé le corps de Jésus.’ (Jn 20, 11-12). Fais attention à chaque mot. Le tombeau, en latin monumentum, monument, car il rappelle le souvenir du défunt, représente la pensée de notre mort, la pensée de notre sépulture : ces pensées nous exhortent au repentir et à la pénitence. »
Saint Antoine, sermon pour la Pâques du Seigneur (I) 3