Carême ‘Sine Glossa’ – Jour 25


Inspirés par notre père fondateur qui, dans son testament, exhortait les frères à vivre purement, simplement et ‘sans glose‘ la Règle de l’ordre (cf. ici) et encouragés par le Pape François à ‘ne pas laisser tomber la Parole de Dieu dans le vide‘ (cf. ), nous vous proposons – avec nos jeunes frères – de rythmer votre Carême avec l’Évangile du jour accompagné d’un regard franciscain.

Bon et Saint Carême à tous !


Parole de Dieu

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 18, 9-14)

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Regard Franciscain

Les mots que François utilisait pour parler de l’attitude à avoir pour prier et se présenter dignement devant le Seigneur naissent de son expérience personnelle. La restitution est peut-être le trésor le plus évident de sa relation avec Dieu… Ne s’approprier de rien.

Au sortir de ces oraisons privées qui faisaient de lui un tout autre homme, il mettait tous ses soins à se comporter comme les autres, ne laissant rien paraître du feu qui le dévorait, de peur que la louange des hommes ne vint ravir à son âme les trésors qu’il avait gagnés. Il disait souvent à ses intimes : « Quand un serviteur de Dieu, au cours de sa prière, est visité par le Seigneur, il doit, avant de clore son oraison, lever les yeux au ciel, joindre les mains et dire au Seigneur : ‘Cette douceur et cette consolation, tu l’as envoyée du ciel à un pécheur et un indigne : je te la rends et je t’en confie la garde, car je t’ai dérobé ce trésor.’ »
De la Vita Secunda, fr. Thomas de Celano, 1er biographe de Saint François (2C 99)


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