Vocation et violence

poingCe mois de juin, nous écoutons les infos : une chanteuse américaine ayant participé à The Voice tuée, 49 morts à Orlando dans une discothèque, une députée britannique assassinée, des hooligans sèment la violence dans l’euro de football, deux policiers assassinés chez eux, des casseurs dans une manifestation contre une loi, etc. Certes, il n’y a pas que ces nouvelles. Cependant, cela fait beaucoup pour notre vie ordinaire.

La violence s’exprime de plus en plus. C’est une constatation. Elle nous fait sombrer dans l’animalité au lieu de nous élever vers une humanité plus noble et spirituelle. Dans les exemples cités, le sport devrait être symbolique et non polémique ; la politique devrait veiller sur la paix des citoyens, une manifestation devrait rester civilisée… Alors une question émerge :

Pourquoi la violence est-elle de plus en plus présente dans notre société ? Faut-il s’habituer ?

C’est le thème de notre méditation d’aujourd’hui.

La violence.

Une phrase choc se trouve au début de la Bible : « Caïn sera vengé sept fois, et Lamek soixante-dix-sept fois » (Gen 4, 24). La violence engendre la vengeance pour enfanter un cycle infernal de destruction. La Bible nous met en garde face à la capacité de l’homme de démolir l’autre, le différent. L’autre est le différent de moi. Il n’est pas la prolongation de moi. Il a son histoire et sa vie. Dans le règne animal, les conflits naissent de la rivalité. L’autre est un rival. Il faut le dominer ou l’éliminer.

uniteDans le monde humain, l’autre est un cadeau parce que, dans sa différence, il m’est complémentaire. Il m’apporte ce que je n’ai pas. Il m’aide à grandir.

La vocation.

La vocation chrétienne et la vocation franciscaine doivent apporter la paix aux autres. Là où les conflits, les tensions et les agressions fragilisent la vie commune, notre vocation doit apporter l’amour. Il ne s’agit pas d’un amour style « amour, gloire et beauté » ou « peace and love ». Il s’agit de cet amour qui  excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout (1 Cor 13, 7) dont nous parle saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens.

colombeLes violences nous choquent. Notre vocation nous aide d’abord à être pacifiés en nous-mêmes pour, ensuite, être témoins de la paix autour de nous. Sans une vie pacifique à l’intérieur de soi, notre pacifisme peut être idéologique. Le binôme amour et  pardon extirpent la violence de notre vie. Jésus a aimé et a pardonné sur la croix.

Saint François, modèle de vie selon l’Évangile, demande à ses frères de vivre avec les autres d’une manière pacifique sans procès ni disputes et qu’ils soient soumis à toute créature humaine à cause de Dieu (1 Règle 16).

Notre société avec ses fractures a besoin, non pas de gens qui se scandalisent de la violence, mais de jeunes qui se lèvent pour répondre à la violence par l’amour.

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Aimer par des actes est une vraie vocation.

En savoir plus sur l’amour vrai ? Cliquer ici.

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