La vocation du Pape François

papefrancoisLe congrès international pour les jeunes consacrés a eu lieu à Rome du 15 au 19 septembre 2015. A cette occasion, le pape a reçu en audience les quelques 5000 participants à ce congrès. Répondant à la question de Pierre, un jeune religieux originaire d’Alep en Syrie, le Saint Père a évoqué son appel à la vie religieuse et au sacerdoce. Nous reproduisons ci-après in extenso la traduction proposée par Zenit de l’échange entre le pape et le jeune religieux.

Le texte intégral de l’intervention du Pape François qui aborde des questions très variées est accessible ici sur le site de Zenit.

Question de Pierre, d’Alep (Syrie) — Est-ce trop audacieux de vous demander de nous faire partager ce que fut ce premier appel en septembre 1953 ? Qu’est-ce qui vous a fasciné chez Jésus et dans l’Évangile ? Pourquoi êtes-vous devenu religieux, pourquoi êtes-vous devenu prêtre ?

Réponse du pape François — Tu m’as demandé de partager ma mémoire, comment a été ce premier appel, le 21 septembre 1953. Mais je ne sais pas comment cela s’est passé.

confessionJe sais que par hasard, je suis entré dans une église, j’ai vu un confessionnal et je suis sorti différent, je suis sorti d’une autre manière. Ma vie, là, a changé. Et qu’est-ce qui m’a fasciné chez Jésus et dans l’Évangile ? Je ne sais pas… sa proximité avec moi : le Seigneur ne m’a jamais laissé seul, même dans les moments durs et obscurs, même dans les moments de péchés… Parce que nous devons aussi dire cela : nous sommes pécheurs. Et nous le disons en théorie, mais pas dans la pratique ! Je me souviens des miens et j’en ai honte. Même dans ces moments, jamais le Seigneur ne m’a laissé seul. Et pas seulement moi, tous. Le Seigneur n’abandonne jamais personne.

Et j’ai entendu cet appel à devenir prêtre et religieux. Le prêtre qui m’a confessé ce jour-là, que je ne connaissais pas, était là par hasard, parce qu’il avait une leucémie, il suivait des soins, il est mort un an plus tard. Et ensuite, c’est un salésien, comme toi, qui m’a guidé, un salésien qui m’avait baptisé. Je suis allé le trouver et il m’a guidé chez les jésuites… Œcuménisme religieux !

Mais dans les moments plus durs, la mémoire de cette première rencontre m’a beaucoup aidé, parce que le Seigneur nous rencontre toujours définitivement, le Seigneur n’entre pas dans la culture du provisoire : il nous aime pour toujours, il nous accompagne pour toujours.

Crédit : Traduction de Zenit, Constance Roques.


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