Être vertueux : Répondre à notre vocation à faire le bien !

Après avoir évoqué le combat spirituel et la conversion, nous revenons aujourd’hui sur la vertu, un terme qui peut paraître quelque peu désuet, mais qui – pourtant – fait écho à notre vocation de chrétien. Découvrons cela avec le Pape François qui a consacré, cette semaine, sa catéchèse à ce sujet. Morceaux choisis :

Qu’entend-on par ‘vertu’ ?

« La vertu est une disposition habituelle et ferme à faire le bien » (CEC, 1803). (…) C’est un bien qui provient d’une lente maturation de la personne, jusqu’à en constituer une caractéristique intérieure. La vertu est un ‘habitus’ de liberté. Si nous sommes libres dans chaque acte, et chaque fois que nous sommes appelés à choisir entre le bien et le mal, la vertu est ce qui nous permet d’avoir un ‘habitus’ vers le bon choix. »

Comment l’acquérir?

« Pour le chrétien, le premier secours est la grâce de Dieu. En effet, l’Esprit Saint agit en nous qui avons été baptisés, en travaillant dans notre âme pour la conduire à une vie vertueuse. (…) La grâce précède toujours notre engagement moral. Puis, le premier don de l’Esprit à demander est la Sagesse (…) qui sait apprendre de ses erreurs pour bien diriger sa vie. Il faut ensuite la bonne volonté : la capacité de choisir le bien, de nous modeler nous-même par l’exercice ascétique, en évitant les excès. »

La vertu est-elle vraiment possible?

« L’être humain est fait pour le bien, qui le comble vraiment, et il peut aussi pratiquer cet exercice, en faisant en sorte que certaines dispositions deviennent durables en lui. (…) La personne vertueuse est donc celle (…) qui est fidèle à sa vocation, qui se réalise pleinement elle-même. Nous ferions fausse route si nous pensions que les saints sont des exceptions de l’humanité : une sorte de cercle étroit de champions qui vivent au-delà des limites de notre espèce. Les saints, dans cette perspective que nous venons d’introduire sur les vertus, sont au contraire ceux qui deviennent pleinement eux-mêmes, qui réalisent la vocation propre à tout homme. Comme notre monde serait heureux si la justice, le respect, la bienveillance réciproque, la largeur d’esprit et l’espérance étaient la normalité partagée, et non pas une rare anomalie! (…) Dans un monde déformé, nous devons nous souvenir de la forme dans laquelle nous avons été façonnés, de l’image de Dieu qui est imprimée en nous pour toujours. »

Et si nous entraîner à la vertu était notre programme de cette ‘fin de Carême’ pour devenir les saints que le Père nous appelle à devenir? Bonne route vers Pâques!


« J’ai accompli ma tâche.
Que le Christ vous enseigne la vôtre. »
Saint François.


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