Carême ‘Sine Glossa’ – Jour 30


Inspirés par notre père fondateur qui, dans son testament, exhortait les frères à vivre purement, simplement et ‘sans glose‘ la Règle de l’ordre (cf. ici) et encouragés par le Pape François à ‘ne pas laisser tomber la Parole de Dieu dans le vide‘ (cf. ), nous vous proposons – avec nos jeunes frères – de rythmer votre Carême avec l’Évangile du jour accompagné d’un regard franciscain.

Bon et Saint Carême à tous !


Parole de Dieu

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 5, 31-47)

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

Regard Franciscain

Saint François n’a pas peur de proclamer la Parole de l’Évangile. Nous l’entendons annoncer avec la force d’un prophète qui sert la Parole.

« Il n’avait pas pour habitude de caresser les vices mais il y portait le fer ; ni de traiter avec ménagement la vie des pécheurs mais leur assénait de sévères admonestations. Comme il avait commencé par pratiquer lui-même les conseils qu’il donnait aux autres, il n’avait pas peur d’être pris en contradiction mais proclamait hardiment la vérité, si bien que les hommes les plus instruits, les détendeurs de gloire et de dignité, admiraient ses discours et tremblaient, en sa présence, d’une crainte salutaire »
De la Vita Prima, fr. Thomas de Celano, 1er biographe de Saint François (1 Cel 36)


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