Carême ‘Sine Glossa’ – Jour 28


Inspirés par notre père fondateur qui, dans son testament, exhortait les frères à vivre purement, simplement et ‘sans glose‘ la Règle de l’ordre (cf. ici) et encouragés par le Pape François à ‘ne pas laisser tomber la Parole de Dieu dans le vide‘ (cf. ), nous vous proposons – avec nos jeunes frères – de rythmer votre Carême avec l’Évangile du jour accompagné d’un regard franciscain.

Bon et Saint Carême à tous !


Parole de Dieu

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 5, 1-16)

À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

Regard Franciscain

Comme Jésus, François s’est approché des malades de son temps. Il les écoute, les guérit, assume et expérimente cette compassion avec laquelle son Maître regardait les pauvres qu’il rencontrait sur la route.

« Voici comment le Seigneur me donna, à moi frère François, la grâce de commencer à faire pénitence. Quand j’étais encore dans les péchés, la vue des lépreux m’était insupportable; mais le Seigneur lui-même me conduisit parmi eux et je les soignai de tout mon cœur. Et quand je les quittai, ce qui m’avait semblé amer s’était changé pour moi en douceur, pour l’esprit et pour le corps. Ensuite, j’attendis peu, et je dis adieu au monde. »
Du testament de Saint François (Test 1-3)


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