Les stigmates de Saint François : une fête au croisement de la douleur de la Croix et de l’espérance en la Résurrection

Nous avons célébré cette semaine trois fêtes : la croix glorieuse (14 septembre), Notre Dame des douleurs (15 septembre) et une fête franciscaine particulière : les stigmates de St François (17 septembre).  Nous revenons sur cette dernière fête dans cet article.

A l’approche de la fête de l’exaltation de la croix glorieuse, François, retiré dans les montagnes de La Verna (Alverne), reçoit une visite quelque peu surprenante : un séraphin ailé embrasé à forme de croix ! Les stigmates de la Passion de Notre Seigneur s’impriment dans le corps de son serviteur François (cf. ici). La prière de François tourné vers son Maître résonnait encore :

« Fais-moi connaître la douleur de ta Passion
et la joie de se savoir aimé – racheté ! »

Mais que veut dire pour un franciscain « Faire mémoire de l’impression des stigmates de François » ? Allons puiser dans la fête de la Croix glorieuse notre réponse. C’est inévitablement le croisement de la dimension de la croix et de celle de l’Espérance de la résurrection. Nous devons apprendre à marcher avec ces deux attitudes intérieures :

La croix : il s’agit d’accueillir la souffrance reçue, la compassion pour l’humanité, l’incompréhension, la solitude, la mort, … autant d’aspects présents dans toute vie humaine…
♦ L’espérance qui nous fait rappeler le combat victorieux de Jésus sur le péché ou la mort. Elle nous permet de donner du sens au don de notre vie, tout en comprenant que ce que l’on vit passera dans l’éternité. Elle nous aide à regarder et à voir au-delà des apparences.

 

La croix glorieuse imprimée dans le corps de François vient ancrer en nous cette force intérieure que la résurrection donne aux disciples et qui les fait courir pour annoncer cette certitude de la foi :

Il est vivant !

Et d’ailleurs, le saviez-vous ? L’habit des franciscains est en forme de croix : c’est ce que François désirait. Ainsi, en revêtant la bure chaque matin, nous, frères franciscains, sommes invités à devenir un signe de la vie du Ressuscité ! Car notre foi ‘habite’ cet habit en forme de croix, rendant ainsi Jésus vivant présent à tous ceux que nous rencontrons.

Alors, soutenus par Marie, mère de Jésus, accueillons cette vie du Christ pour dépasser les situations crucifiantes et apprendre à les regarder avec espérance à la lumière de Dieu. Déposons à la croix de Jésus nos fardeaux : il est là pour nous relever ! Il nous donne sa paix comme lorsqu’il est venu rencontrer les disciples au cénacle après la résurrection.


Recherche la paix et poursuis la ! Ps 33


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