La solennité de l’Ascension est un départ. Jésus s’en va pour s’asseoir à la droite du Père. Mais son départ n’est pas un abandon ! Il l’avait dit dans l’évangile de Saint Jean : « Je ne vous laisse pas orphelins » et dans celui de Saint Matthieu : « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. » Jésus accomplit sa mission pour ouvrir la voie de ses disciples. Ce sont eux qui devront agir :
« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient (Mc 16, 15-20). »
La mission des disciples est de continuer dans la foi et l’espérance l’action de Jésus dans le monde… Le Seigneur travaillait avec eux…
La vocation franciscaine, comme les autres d’ailleurs, a la certitude que la réponse à l’appel du Seigneur n’est pas solitaire. Le ‘oui à Dieu’ ouvre le ‘oui de Dieu’ à « travailler » avec nous. Jésus envoie les siens mais il marche avec eux. Cette solennité nous pousse à nous laisser guider par la confiance en Celui qui part et qui reste. La vocation trouve sa source en Jésus qui voit les besoins du monde et ceux du cœur de l’appelé. Elle trouve son sens dans l’accomplissement de ces paroles et ces gestes qui disent la présence de Jésus à notre société en quête de repères et d’élévation.
Alors, en route !