Vous l’avez vu ? On ne peut pourtant pas le manquer ! Nos rues sont pleines de lumières. L’avant Noël commercial précède l’Avent spirituel. Le combat entre le sacré et le profane est toujours d’actualité.
Le temps de l’Avent est un temps particulier. Il est pour les sportifs et pour les enthousiastes. La liturgie est remplie d’images évoquant le mouvement, les déplacements, les ajustements, … Les termes des lectures créent une saine tension : préparez-vous ! aplanissez le chemin ! comblez vos vies vides !…
Pourquoi ?
Parce que le Seigneur vient !
Noël n’est pas une fête banale, elle se prépare. Si la société de consommation s’agite pour séduire, l’Église se mobilise pour construire une vie chrétienne solide. Sans diaboliser la créativité du monde commercial, ne restons pas seulement à un niveau superficiel, à ce qui frappe l’œil, aux lumières qui attirent et qui — peut-être — distraient.
Que notre regard plonge dans le mystère de l’Incarnation.
Jésus se fait homme.
Toute la pédagogie liturgique, les textes, les couleurs, les préparatifs, nous orientent vers cette joie que nous vivrons à Noël. La joie ne peut pas se limiter aux sens du regard et du goût, elle doit envahir le cœur. L’Avent est un temps de préparation intérieure. Profitons de la profondeur des lectures pour écouter la voix du prophète Jean Baptiste, du prophète Isaïe… préparons le chemin pour accueillir Jésus.
Le chantier de notre univers intérieur est ouvert !
Le Maître du chantier est prêt !