Jubilé, Noël, espérance et mission

En ce dimanche de la Sainte Famille, la fin de l’année jubilaire se profile. Le Pape Léon XIV fermera en effet la Porte Sainte de la Basilique Saint Pierre la semaine prochaine, une porte que le Pape François avait ouverte il y a un an. Il clôturera ainsi officiellement le jubilé. C’est donc l’occasion pour nous de revenir sur l’espérance, une vertu théologale au cœur de notre vocation de chrétien et qui doit nous mettre en mouvement. Pourquoi? Comment? Réponse avec François et Léon XIV :

Quelle est notre espérance ?

« Dieu s’est fait l’un de nous pour nous rendre semblables à Lui, Il est descendu parmi nous pour nous relever et nous ramener dans l’étreinte du Père. Cela, sœurs et frères, est notre espérance. Dieu est l’Emmanuel, Il est Dieu avec nous. L’infiniment grand s’est fait petit ; la lumière divine a brillé à travers les ténèbres du monde ; la gloire du ciel est apparue sur terre. Et comment ? Dans la petitesse d’un Enfant. Et si Dieu vient, même lorsque notre cœur ressemble à une pauvre mangeoire, alors nous pouvons dire : l’espérance n’est pas morte, l’espérance est vivante, et elle enveloppe notre vie pour toujours ! L’espérance ne déçoit pas. » (Pape François)

« Admirons la sagesse de Noël. Par l’enfant Jésus, Dieu donne au monde une vie nouvelle : la sienne, pour tous. Ce n’est pas une solution à tous les problèmes, mais une histoire d’amour qui nous implique tous. Face aux attentes des peuples, Il envoie un enfant, afin qu’il soit parole d’espérance ; face à la souffrance des misérables, Il envoie un être sans défense, afin qu’il soit la force pour se relever ; face à la violence et à l’oppression, Il allume une douce lumière qui éclaire de salut tous les enfants de ce monde. » (Pape Léon XIV)

Quelle est notre mission de chrétien ?

« Maintenant que le Jubilé touche à sa fin, Noël est pour nous un temps de gratitude et de mission. Gratitude pour le don reçu, mission pour en témoigner au monde. (…) Proclamons donc la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance. C’est la fête de la foi, car Dieu devient homme, naissant de la Vierge. C’est la fête de la charité, car le don du Fils rédempteur se réalise dans le dévouement fraternel. C’est la fête de l’espérance, car l’Enfant Jésus l’allume en nous, faisant de nous des messagers de paix. Avec ces vertus dans le cœur, sans craindre la nuit, nous pouvons aller à la rencontre de l’aube du jour nouveau. » (Pape Léon)

« L’Évangile dit qu’ayant reçu l’annonce de l’ange, les bergers « se mirent en route sans tarder » (Lc 2, 16). (…) Sans tarder, allons voir le Seigneur qui est né pour nous, avec un cœur léger et alerte, prêts à la rencontre, pour pouvoir ensuite traduire l’espérance dans les situations de notre vie. Ceci est notre mission : traduire l’espérance dans les différentes situations de la vie. Car l’espérance chrétienne (…) est la promesse du Seigneur à accueillir ici, maintenant, sur cette terre qui souffre et qui gémit. (…) L’espérance chrétienne (…) exige de nous l’audace d’anticiper aujourd’hui cette promesse, par notre responsabilité et notre compassion. L’espérance chrétienne est précisément ce « quelque chose d’autre » qui nous demande d’avancer « sans tarder ». À nous, disciples du Seigneur, il est en effet demandé de trouver en Lui notre plus grande espérance et de la porter sans tarder, comme des pèlerins de la lumière dans les ténèbres du monde. » (Pape François)

Ainsi est résumée en deux extraits notre mission de chrétien dans le monde à la conclusion de cette année jubilaire. Le Seigneur nous appelle et nous envoie. Et cela nous concerne tous, chacun selon notre état de vie et notre vocation propre :

« À nous, à nous tous, incombe le don et l’engagement de porter l’espérance là où elle a été perdue : là où la vie est blessée, dans les attentes trahies, dans les rêves brisés, dans les échecs qui brisent le cœur ; dans la lassitude de ceux qui n’en peuvent plus, dans la solitude amère de ceux qui se sentent vaincus, dans la souffrance qui laboure l’âme ; dans les longues journées creuses des prisonniers, dans les chambres étroites et froides des pauvres, dans les lieux profanés par la guerre et par la violence. Porter l’espérance là, semer l’espérance là. » (Pape François)


Vous êtes le sel de la terre.

Vous êtes la lumière du monde (Mt 5).


NDLR :

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑